Hello 👋, on espère que tu vas bien. Aujourd’hui, c’est Nora ET Mireille qui prenons le clavier (oui c’est rare). Et on a décidé de parler d’un sujet qu’on adore l’équilibre pro/perso. Mais cette fois, l’équipe qui passe son temps à te parler d’équilibre pro/perso, allons te dire un truc un peu déroutant : l’équilibre n’existe pas.
Oui, on sait. Tu dois te dire : “Euh… elles vont bien, là ?” 😅. Et pourtant, promis, on n’a pas perdu la tête. C’est même tout le contraire.
Parce qu’à force d’en parler avec nos client·es, on s’est rendu compte que le mot “équilibre” est devenu un mirage. On le brandit comme une destination parfaite, une sorte de nirvana moderne : la vie bien rangée, la to-do list minimaliste, la maison calme, les mails triés par couleur, et le smoothie vert à 8h pile.
Sauf que dans la vraie vie, bah… non. Il y a des semaines où tu bosses jusqu’à minuit, celles où tu tombes malade pile quand tu lances un projet, celles où ton “moment de détente” se transforme en lessive + dossier urgent.
Et plus tu cherches l’équilibre parfait, plus tu te sens coupable de ne pas l’atteindre.
Moi (Nora), j’ai longtemps cru à ce mythe. Je voulais être cette nana ultra zen qui fait du yoga à 6h, bosse avec le sourire, et coupe son ordi à 18h pour cuisiner un dhal aux lentilles corail. Sauf que ? J’étais juste fatiguée, stressée, et frustrée de ne pas “tenir la promesse” d’un équilibre qu’on nous vend de partout, dans les livres, les stories Insta, les podcasts inspirants, les coachs “life design”.
La vérité, c’est que l’équilibre figé n’existe pas. La vie, c’est du mouvement. Des déséquilibres constants, des ajustements permanents. Et c’est ça, le vrai secret : savoir jongler sans s’écrouler.
Alors, plutôt que de courir après une image parfaite, on va te montrer comment construire ton équilibre relatif, celui qui bouge, s’adapte et te ressemble.
Le mythe de l’équilibre parfait : une illusion collective
On ne sait pas trop quand c’est arrivé, mais à un moment donné, on a tous commencé à croire que “trouver l’équilibre” était la clé du bonheur.
L’équilibre entre le pro et le perso, entre l’ambition et le bien-être, entre la performance et le lâcher-prise.
Sur le papier, c’est beau. Dans la vraie vie, c’est une injonction de plus. Parce que cette idée d’un équilibre parfait, stable, durable, c’est une invention.
Un concept qu’on a romantisé au point d’en faire une nouvelle norme : si tu ne maîtrises pas tout, c’est que tu rates quelque chose.
Le fantasme de la balance idéale
Tu vois ces images qui circulent sur Instagram ? Le bureau bien rangé, la tasse de café (pardon matcha) fumante, la to-do list équilibrée entre “piloter son business” et “prendre soin de soi” ?
Elles donnent l’impression qu’il existe un moment où tout est parfaitement dosé, où tu avances sans stress, sans surcharge, sans faille. Sauf que la vie, c’est pas une photo Pinterest.
L’équilibre parfait, c’est comme la licorne du développement personnel : tout le monde en parle, personne ne l’a vraiment vue. C’est une vision figée, irréaliste, qui suppose que nos journées, nos humeurs et nos priorités ne changent jamais.
Alors que, soyons honnêtes, il suffit d’un enfant malade, d’une facture surprise ou d’un client qui t’appelle à 19h pour que ton “équilibre” prenne la porte.
On en a fait les frais plus d’une fois. Oui tu sais, quand tu avais passé des heures à organiser ta semaine “idéale” : sport le matin, travail concentré, pause déjeuner tranquille, lecture le soir. Sauf que le mardi, un projet urgent tombe, le mercredi, ton chat tombe malade, le jeudi, tu bosses jusqu’à minuit. Et le vendredi, tu culpabilises parce que ta routine “équilibrée” a volé en éclats.
Ce n’est pas que tu as mal planifié. C’est juste que la vie ne se planifie pas au millimètre. Chercher l’équilibre parfait, c’est comme essayer de maintenir un château de cartes dans le vent : tu passes ton temps à réparer ce qui bouge, au lieu de profiter du jeu.
Pourquoi cette idée nous fait culpabiliser
Le plus pervers dans cette histoire, c’est que plus tu cherches à atteindre cet équilibre parfait, plus tu te sens coupable de ne pas y arriver.
Chaque fois que tu scrolles sur les réseaux, tu tombes sur des gens qui semblent “avoir tout compris” : celle qui médite à 6 h 30, enchaîne une séance de crossfit, gère son business, fait un batch cooking et passe du temps de qualité avec ses enfants avant 20 h.
Tu regardes ça et tu te dis : ok, moi je rate ma vie. Mais ce que tu ne vois pas, c’est tout ce qui se cache derrière cette image : la fatigue, les compromis, les soirs sans énergie, les matins à la bourre. Et surtout, le fait que ces personnes ont peut-être juste d’autres priorités, à ce moment précis de leur vie.
La comparaison permanente entretient ce mythe d’un équilibre atteignable, universel, applicable à tout le monde.
Mais il n’y a pas “d’équilibre universel”. Il y a ton équilibre, à toi. Et il changera 10 fois au fil de ta vie. Pendant une période, ton travail prendra toute la place. À une autre, ce sera ta famille, ton couple, ta santé. Et c’est normal. Ce n’est pas un échec, c’est juste… la vie qui bouge.
Le vrai problème, c’est que cette quête d’équilibre parfait est devenue une échelle de valeur :
- si tu es “équilibré·e”, tu réussis.
- Si tu es débordé·e, c’est que tu fais mal.
Mais non. Ce n’est pas une faute morale d’avoir une semaine chaotique. Ce n’est pas un échec d’avoir besoin de pause, de baisser le rythme, ou de tout donner sur un projet. C’est juste un réajustement temporaire.
L’équilibre, c’est du mouvement. Et ce mouvement-là, il vaut mille fois plus que la photo figée d’une routine parfaite.
L’équilibre ou la tyrannie du “tout gérer”
On vit dans une époque où il faut tout réussir : être productif·ve, créatif·ve, bienveillant·e, reposé·e, drôle, cultivé·e, éco-responsable et heureux·se, tout en gardant une peau lumineuse et un intérieur minimaliste. C’est un peu beaucoup, non ?
Ce culte du “tout équilibrer” vient nourrir une pression invisible. On croit qu’on doit pouvoir tout faire, tout le temps, sans se plaindre, sans faille. Et quand on n’y arrive pas, on se sent nul·le, incompétent·e, pas assez organisé·e.
Mais tu n’es pas en faute parce que tu n’arrives pas à “tout gérer”. C’est juste que personne ne peut tout gérer. Même pas ceux qui écrivent des livres sur le sujet.
D’ailleurs, ceux qui en parlent le plus sont souvent ceux qui en souffrent le plus. Parce que parler d’équilibre, c’est une manière de se rassurer, de se donner l’illusion qu’on a le contrôle. Mais spoiler : on ne contrôle pas grand-chose.
Et si le vrai équilibre, c’était justement d’accepter ça ?
L’équilibre, c’est un mouvement, pas un état
On a grandi avec l’idée que l’équilibre, c’était un point fixe. Une sorte de ligne droite, bien propre, où tout se tient parfaitement. Sauf que la vie n’a jamais fonctionné comme ça. L’équilibre, ce n’est pas une posture figée, c’est une danse. Et comme dans toute danse, parfois tu perds le rythme, parfois tu improvises, et parfois… tu te marches un peu sur les pieds.
C’est pareil en entrepreneuriat. Il y a des semaines où tu carbures, où tout s’aligne : tes projets avancent, tes mails sont triés, ta maison ne ressemble pas à une zone sinistrée. Et puis d’autres où tu cours derrière tout, où le linge propre devient ton trophée de la semaine et où tu as l’impression d’avoir “raté ton équilibre”. Mais c’est justement là que se joue le vrai truc : accepter que l’équilibre, c’est du mouvement permanent.
Le principe du déséquilibre maîtrisé
Imagine un·e funambule : s’il restait totalement rigide, il tomberait. Ce qui le maintient sur le fil, c’est sa capacité à bouger, à compenser, à réajuster. Dans ta vie, c’est pareil.
L’équilibre parfait, c’est un mythe statique. Mais l’équilibre en mouvement, c’est possible. Tu avances, tu ajustes, tu plies, tu compenses. Et la clé, c’est d’arrêter de voir ces “déséquilibres” comme des échecs. Ils sont juste la preuve que tu vis, que tu fais, que tu apprends.
Nora, par exemple, a longtemps essayé d’avoir des journées parfaitement calibrées. Jusqu’à ce qu’elle comprenne que son énergie n’était pas la même selon les périodes : certaines semaines, elle est créative, d’autres plus analytique, d’autres plus fatiguée.
Désormais, elle ne cherche plus à “stabiliser” sa productivité : elle surfe dessus. Et ça change tout : Moins de frustration, plus de souplesse, moins de culpabilité, plus d’ajustement.
Le vélo, pas la balance
Si tu veux une image, oublie la balance et pense vélo. Quand tu fais du vélo, ton corps bouge sans cesse. Tu compenses, tu avances, et tu regardes devant. Si tu t’arrêtes trop longtemps, tu tombes. C’est pareil avec ton équilibre de vie. Le maintenir, c’est avancer. C’est accepter que ça penche parfois un peu trop d’un côté, puis de l’autre.
Mais tant que tu avances, tu tiens. Et c’est ça le but : tenir en avançant, pas bloquer en cherchant la perfection.
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Cliquer ici pour y accéderComment trouver ton équilibre relatif sans te battre avec ta vie
Bon on a compris : chercher l’équilibre parfait, c’est une mission perdue d’avance.
Mais apprendre à construire ton propre équilibre, celui qui s’adapte à tes cycles, ton énergie et ta réalité, ça, c’est possible.
Et tout commence par une question simple : comment tu fonctionnes, toi ?
Comprendre ton énergie, pas celle des autres
Il n’y a pas une seule bonne manière de travailler. Certain·es sont efficaces dès l’aube, et d’autres carburent la nuit. Certains jours, tu es concentré·e, inspiré·e, en feu. D’autres, pas du tout. Et c’est normal.
Observer ton énergie, c’est ce qui te permet d’organiser ta semaine de façon réaliste. Note quand tu te sens le plus créatif·ve, le plus concentré·e, le plus fatigué·e. Et cale tes tâches en fonction.
Quand ton énergie est haute → concentre-toi sur les missions exigeantes : création, stratégie, écriture.
Quand elle est basse → fais du tri, de l’administratif, ou rien. Oui, rien, c’est une option valide.
Et quand la fatigue s’installe durablement, c’est un signal, pas un échec.
Planifier ta semaine idéale avec le triptyque
Le triptyque, c’est ta base de planification.
Trois blocs simples :
- Les moments de vie (toi, tes proches, tes loisirs).
- Les moments vitaux (sommeil, repas, santé).
- Les moments de travail (clients, création, gestion).
Quand tu planifies ta semaine, tu répartis ces trois pôles, puis tu ajoutes volontairement des zones vides : tes “zones grises”.
Elles ne servent pas à “gagner du temps”, elles sont là pour absorber les imprévus.
Un client décale un rendez-vous ? On pioche dans une zone vide.
Tu n’as plus d’énergie pour un bloc de deep work ? Tu déplaces la tâche, tu respires, tu reprends plus tard.
Et si ta semaine déraille, tu sais exactement où tu peux couper, déplacer, ou rééquilibrer. Ce système ne rend pas ta vie parfaite, mais il te donne de la visibilité, et ça, c’est déjà énorme.
L’équilibre : Utiliser les bonnes méthodes (sans devenir un robot)
Les outils d’organisation, c’est comme les épices : utilisés seuls, ils relèvent un plat ; combinés, ils font toute la recette.
- Le time blocking, c’est le squelette : tu bloques à l’avance des plages pour chaque type d’activité (création, repos, clients…).
- Le time boxing, c’est la protection : tu limites la durée d’une tâche pour éviter qu’elle te dévore la journée.
- Le batching, c’est le moteur : tu regroupes les tâches similaires pour rester concentré·e et éviter les changements de contexte.
Exemple : tu bloques un créneau de 2h pour créer du contenu (time blocking), tu décides de ne pas dépasser ces 2h quoi qu’il arrive (time boxing), et tu prépares toutes tes publications de la semaine d’un coup (batching).
Résultat : moins de dispersion, plus de clarté mentale.
Et non, tu n’es pas obligé·e d’appliquer tout à la lettre.
Le but, c’est d’adapter ces méthodes à ton propre rythme, pas de te transformer en machine à productivité.
Le repos, une partie du plan (pas une récompense)
On croit souvent que le repos vient après le travail. Erreur. Il fait partie du travail.
Et surtout, le repos ne se limite pas à “dormir huit heures”. Il existe sept formes de repos, toutes indispensables à ton équilibre :
- Physique — pour recharger ton corps : dormir, marcher, bouger sans performance.
- Mental — pour calmer le cerveau en boucle : couper les notifications, écrire, méditer, respirer.
- Émotionnel — pour relâcher la pression des attentes, des clients, ou des proches : parler, pleurer, poser tes limites.
- Social — pour choisir les bonnes présences : passer du temps avec ceux qui t’apaisent, éviter ceux qui t’épuisent.
- Créatif — pour raviver ton inspiration : lire, regarder un film, explorer, rêver.
- Sensoriel — pour apaiser la surcharge : éloigne-toi des écrans, baisse la lumière, coupe le bruit.
- Spirituel — pour te reconnecter à plus grand que toi : nature, gratitude, méditation, valeurs profondes.
L’idée n’est pas de “tout cocher”, mais de repérer celui qui te manque le plus aujourd’hui. Et de l’intégrer à ta semaine idéale.
Tu peux le placer dans ton triptyque :
- dans tes moments de vie, pour nourrir ton équilibre personnel ;
- dans tes zones grises, pour souffler quand tout déraille ;
- ou même dans ton travail, si tu crées des temps sans écran, ou des moments d’inspiration.
Parce que le repos, ce n’est pas du vide : c’est ce qui rend tout le reste possible.
Simplifier pour respirer
L’une des plus grosses erreurs qu’on fait quand on veut “s’équilibrer”, c’est de vouloir tout faire.
Sauf que la clé, c’est de faire moins, mais mieux. Chaque soir, définis tes 1 à 3 priorités du lendemain. Et parmi elles, repère la tâche essentielle : celle qui, une fois accomplie, te fera dire “ma journée est réussie”. Si tu la fais, le reste devient du bonus.
Et tu finis ta journée sans la sensation de courir après une perfection impossible. Parce que l’équilibre, ce n’est pas d’avoir tout coché. C’est de ne pas te haïr pour ce que tu n’as pas fait.
Le mot de la fin — L’équilibre n’est pas un but, c’est une conversation
Chercher l’équilibre parfait, c’est comme vouloir figer la mer : à peine tu crois y arriver, la vague suivante t’emporte.
La vérité, c’est qu’il n’existe pas de modèle universel. Il y a juste toi, ton rythme, ton énergie, tes contraintes, et les mille petits ajustements du quotidien.
Certaines semaines seront fluides, d’autres bordéliques. Parfois tu seras à fond, parfois tu seras vide. Et tout ça fait partie du jeu.
Le secret, c’est d’arrêter de courir après un idéal figé. De voir ton équilibre non pas comme une ligne droite, mais comme une danse permanente entre les imprévus, les envies et les priorités.
Ce n’est pas parce que tout n’est pas “en place” que tu échoues. C’est justement parce que tout bouge que tu avances.
Alors non, l’équilibre n’existe pas vraiment. Mais la façon dont tu l’inventes, elle, t’appartient complètement.
🎯 Pour aller plus loin sur l’équilibre
Tu veux creuser le sujet sans tomber dans les “5 étapes magiques pour trouver l’équilibre parfait” ?
Voici quelques ressources qui, chacune à leur manière, montrent que la vie, c’est du funambulisme… pas une pose de yoga figée.
📗 En équilibre — Fanny Duret (Vuibert, 2025)
Un livre français rafraîchissant, qui démonte le mythe de “l’équilibre total”.
Fanny Duret parle d’ajustements, de cycles, de chaos… et ça fait un bien fou. Si tu en as marre des gourous de la “morning routine parfaite”, ce bouquin va te réconcilier avec ton humanité.
👉 Découvrir le livre sur Vuibert
🎬 À plein temps — réalisé par Éric Gravel (2021)
Une héroïne qui court après sa vie, littéralement. Entre métro, enfants, job et urgences à la chaîne, ce film montre avec justesse (et sueur) ce qu’est le déséquilibre moderne. Spoiler : personne n’y échappe, mais tout le monde essaie de tenir debout.
🎤 Work-Life Balance Is a Lie: Finding Alignment — Dr. Katie Keller Wood | TEDx (2023)
Katie Keller Wood démonte le mythe du “parfait équilibre” et propose plutôt de chercher un alignement personnel. Un talk clair, direct, qui parle autant à ton cerveau qu’à ton agenda surchargé.
🎤 Forget the Work-Life Balance. Tailor Your Life! — Pr. Daniela Elsner | TEDx (2021)
Ici, pas de mantra ni de to-do list miracle. Daniela Elsner propose de coudre sa vie sur mesure : choisir, adapter, retailler… et assumer qu’un jour, le fil casse — c’est normal.
🎤 The Art of Slow Living — Dr. Jalpesh Mehta | TEDx (2022)
Un plaidoyer pour la lenteur. Parce qu’on oublie souvent que ralentir, c’est aussi avancer, juste autrement. À écouter les jours où tu culpabilises de ne “rien faire”.
Prêt·e à passer à l’étape suivante ?
Réserve ton appel découverte !
- Tu réserves ton appel en ligne (Calendly), en répondant à quelques questions.
- Tu nous exposes ta situation, tes attentes ; on t’explique notre approche.
- On vérifie que le “match” est bon entre nous. (C’est important si on veut bien travailler ensemble !)
- Si tout est ok, on planifie la première séance.