Hello, hello, on espère que tu vas bien ✨ Aujourd’hui, c’est Nora et Mireille qui prennent le clavier. Et on voulait te parler d’un sujet qui revient souvent au cours de nos discussions : la comparaison et l’entrepreneuriat.
Se comparer, ça commence tôt et ça continue longtemps. Et si tu penses que c’est un truc qu’on laisse derrière soi avec le bac, et bien désolées de te décevoir ce n’est pas vraiment le cas! La comparaison nous colle à la peau, et en entrepreneuriat, elle se démultiplie.
Pour te donner une image, on va te ramener direct dans l’univers du Roi Lion. Tu te rappelles Simba ? Toute son enfance, il se compare à Mufasa, aka le père parfait, roi courageux et charismatique. Résultat : il doute, il fuit, il perd confiance. Eh bien, quand tu entreprends, c’est un peu pareil. Tu regardes les “Mufasa” du game, celles et ceux déjà au sommet, et tu oublies que toi aussi tu as le droit de commencer petit.
Alors, est-ce que la comparaison est toujours négative ? Non pas vraiment. Elle peut être un moteur si tu la domptes. Mais elle peut vite devenir un poison si tu la subis. Et ça, on en a fait l’expérience.
La comparaison, ça commence tôt (et ça laisse des traces)
Avant même d’envoyer un premier devis, on a appris à comparer. Dès l’école, on nous met des notes, des classements, des podiums. Et ce réflexe ne disparaît pas, il change juste de terrain de jeu.
Nora : “Je me comparais à tout le monde, tout le temps”
Moi, Nora, j’ai grandi avec la comparaison comme colocataire envahissante. Métisse avec des cheveux bouclés, je passais mon temps à envier mes copines aux cheveux lisses qui, selon moi, avaient une vie plus facile. Le physique ? Jamais les mêmes proportions que les autres filles. Les fringues ? Pareil. Si ma pote avait les dernières bensimons ou le fameux sac Longchamp (si tu es comme moi un bébé des années 90, tu vois forcément duquel je parle), je voulais absolument le même.
Et puis les notes… C’était mon obsession. Je voulais toujours être la meilleure. Même si j’avais déjà un bon résultat, je voulais toujours voir s’il y avait quelqu’un qui avait fait mieux que moi. Comme si ma valeur dépendait d’un classement invisible. Bon pas si invisible que ça en vrai…. Puisqu’au lycée on avait notre classement à chaque bulletin trimestriel. Ce fut d’ailleurs exactement la même chose lors de mes études à Dauphine, donc pour les obsédé·es de la comparaison c’est pas fou…
Bref, c’était permanent. Et même si ça paraît anodin quand on y pense avec le recul, cette habitude de se comparer, elle marque. Elle crée un bruit de fond qui te suit longtemps, y compris dans ta vie pro.
Mireille : “Au début, je me comparais à toutes les thérapeutes installées”
Quand j’ai démarré comme thérapeute, la comparaison était mon deuxième prénom. Je regardais les collègues installées depuis 15 ou 20 ans. Leur cabinet parfaitement décoré, leurs plannings qui débordaient, leurs interventions dans des colloques.
Et moi, avec mon petit local un peu froid, mes client·es au compte-gouttes, mon agenda clairsemé… forcément, je me sentais à la traîne. J’avais l’impression que je n’étais pas à la hauteur, que je devais rattraper en quelques mois ce que d’autres avaient mis des années à construire.
Le vrai problème de la comparaison
On compare toujours des stades différents. On met son stade 0 en parallèle avec le stade 100 de quelqu’un d’autre. Et surtout, on oublie que ces personnes qu’on admire ont elles aussi démarré à vide, galéré, douté. On ne voit que la vitrine actuelle, pas les coulisses passées.
Et ce biais, il est encore plus violent en entrepreneuriat. Parce que l’environnement nous pousse à la comparaison : les réseaux sociaux, les success stories, les posts LinkedIn calibrés. On a l’impression que tout le monde réussit sauf nous.
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Cliquer ici pour y accéderPourquoi la comparaison explose quand on entreprend
Quand tu bosses dans une boîte “classique”, tu compares déjà ton salaire, ton poste, ta voiture de fonction. Mais en entrepreneuriat, la comparaison est multipliée par dix. Pourquoi ? Parce que tout est exposé. Tout est visible. Et surtout, dans beaucoup de cas, tout est scénarisé.
Comparaison et entreprenariat, les réseaux sociaux ou la machine à décourager
Tu ouvres Instagram, LinkedIn ou même TikTok, et c’est toujours la même rengaine :
- Untel a fait 10K de chiffre d’affaires en un mois,
- Unetelle a rempli son programme en 48 heures,
- l’autre a signé avec une “grosse marque partenaire”.
Et toi, tu es là, avec ton post qui a récolté… 3 likes, dont ta mère. (Coucou maman 👋)
Sauf qu’évidemment, ce que tu vois, c’est une vitrine. Les galères, les clients qui annulent, les soirs de doute devant l’ordi, ça, personne ne le poste. Résultat : tu compares ton quotidien brut avec leur storytelling poli. Et ça fait mal.
👉 Anecdote Nora : Avant le lancement de Smooth Ta Boîte, je passais parfois des soirées entières à scroller sur Instagram. Je tombais sur des coachs déjà suivis par des milliers de personnes, qui faisaient des reels pro avec une équipe derrière. Et moi, j’essayais de bricoler un visuel sur Canva à 23h. Clairement, tu te sens petite joueuse. Mais après coup, je me suis dit : attends, ces gens-là ne sont pas au même stade. Ils sont peut-être au niveau 100, et moi au niveau 2. Forcément, le match est biaisé.
Comparaison et entrepreneuriat : La concurrence qui semble partout
Quand tu es salarié·e, tu connais tes collègues directs. En entrepreneuriat, tes “concurrents” sont illimités. Tu peux tomber sur un·e thérapeute installé·e depuis 30 ans à Lyon, ou un·e coach hyper visible à Montréal. Bref, ton cerveau a l’impression que “tout le monde fait la même chose que toi”… mais mieux.
👉 Anecdote Mireille : Quand j’ai ouvert mon cabinet, j’avais l’impression qu’il y avait des thérapeutes partout. Chaque fois que je voyais une plaque professionnelle, je me disais : “Oh non, encore une concurrente”. J’en oubliais que ce métier repose surtout sur la singularité : une approche, une énergie, une relation. Mais quand tu débutes, tu vois surtout la masse. Et ça, ça t’écrase.
La pression de l’entourage
Et puis, il y a les comparaisons “cachées”, celles qui viennent de la famille, des amis.
- “Tu as vu ton cousin ? Il a déjà une maison, deux enfants et une carrière stable.”
- “Et ta copine ? Elle a été promue manager.”
- “Mais toi, tu fais quoi au juste ?”
Comparaison et entreprenariat : Le biais du “stade 0 vs stade 100”
Le vrai problème, c’est ça : tu compares ton chapitre 1 au chapitre 20 de quelqu’un d’autre. Tu oublies que cette personne que tu admires a elle aussi eu des débuts. Tu vois le succès actuel, pas les années de travail dans l’ombre.
Un peu comme si tu débarquais dans une salle de sport le jour de la compétition, que tu voyais les athlètes ultra entraînés, et que tu te disais : “Je suis nul·le, je n’y arriverai jamais”. Sauf que tu n’as pas vu leurs années de sueur, de blessures, de doutes.
Les effets toxiques de la comparaison en entrepreneuriat
La comparaison, ça peut te booster. Mais quand tu la subis, elle te grignote de l’intérieur. Petit à petit, tu avances moins. Tu doutes plus. Et parfois, tu finis par saboter ton propre projet.
Stress et anxiété permanente
Quand tu regardes sans arrêt ce que font les autres, ton cerveau sature. Tu es toujours en alerte. Tu veux faire plus vite, plus fort plus beau. Et évidemment, tu t’épuises.
👉 Exemple concret : Nora passait parfois des nuits blanches à refaire une page de vente parce qu’elle avait vu “la page parfaite” chez un concurrent. Résultat : fatigue, irritabilité, et la sensation que ce n’est jamais assez bien.
Le problème, c’est que la comparaison te met dans une logique de manque. Tu ne vois plus ce que tu as accompli, tu ne vois que ce qu’il te manque.
L’insatisfaction chronique
Même quand tu réussis, tu ne le savoures pas. Tu regardes déjà à côté. Résultat ? Tu minimises tes propres victoires.
- Tu signes un·e client·e ? Tu te dis que l’autre en a signé dix.
- Tu organises un atelier ? Tu vois que ton voisin en a rempli une salle entière.
- Tu gagnes 1 000 € ? Tu te rappelles que l’autre a fait 10K ce mois-ci.
Le syndrome de l’imposteur puissance 10
Tu te dis : “Si les autres réussissent mieux, c’est que je ne suis pas légitime.”
Et là, bienvenue dans le cercle vicieux :
- Tu compares.
- Tu te sens imposteur·rice.
- Tu n’oses pas lancer ton offre.
- Tu avances moins vite.
- Tu compares encore plus.
Comparaison et entrepreneuriat aka le triomphe de l’auto-sabotage
La comparaison peut même te pousser à l’auto-sabotage. Parce que tu te dis que ça ne vaut pas la peine d’essayer si d’autres font déjà mieux. Tu n’oses plus montrer ton travail, tu procrastines, voire pire, tu laisses tes idées au placard.
L’érosion de l’estime de soi
À force de regarder ailleurs, tu oublies tes propres forces. Et c’est alors là que tu commences à croire que tu n’as rien de spécial. Tu doutes de ton style, de ta voix, de ton expertise. Et ça, c’est le plus dangereux. Parce qu’un·e entrepreneur·e qui n’y croit plus, c’est un·e entrepreneur·e qui s’éteint.
Comment transformer la comparaison?
Bon, on a vu le côté toxique, et soyons honnêtes : la comparaison ne disparaîtra jamais.Tu ne vas pas arrêter d’un coup de jeter un œil à tes concurrents, à tes collègues, ou même à ton feed Insta. Alors la vraie question, c’est : comment transformer cette énergie en négative?
Prendre conscience de ses habitudes de comparaison 🧠
La première étape, c’est d’ouvrir les yeux. On ne se rend même plus compte de nos réflexes.
👉 Anecdote de Nora : Au début, je passais systématiquement mes soirées à scroller Instagram dès que je me sentais fatiguée ou démotivée. Spoiler : ce n’était pas une bonne idée. Résultat, je finissais plus souvent découragée qu’autre chose.
Alors demande-toi : “Quand est-ce que je me compare le plus ? Dans quelles situations ? Avec qui ?” Ce petit diagnostic change tout, parce que tu mets de la lumière sur ce qui était automatique.
Apprendre à se connaître et accepter son unicité 🌱
Une fois que tu as repéré tes réflexes, l’étape suivante, c’est de revenir à toi. Se connaître, c’est sous-côté, mais c’est essentiel. Plus tu connais ton histoire, tes forces, tes valeurs, moins tu ressens le besoin de courir après la vie des autres.
👉 Anecdote Mireille : Un jour, j’ai écrit noir sur blanc toutes mes compétences, même celles qui me semblaient “banales”. J’ai alors réalisé que j’avais un vrai talent pour mettre les gens en confiance dès les premières minutes. Et ça, c’est une vraie valeur ajoutée, même si ça ne se mesure pas en likes.
Car oui, se rappeler que tu es unique change tout : ça devient beaucoup plus difficile de te dévaloriser en regardant les autres.
S’inspirer plutôt que s’écraser 🌟
Se comparer aux “géants” du secteur, ça démotive. Mais ça ne veut pas dire que tu dois ignorer complètement ce qui se fait ailleurs. La clé, c’est de choisir tes sources d’inspiration et surtout de créer une émulation saine : tu ne te sens pas minuscule, tu avances ensemble.
Regarde les personnes qui ne sont qu’un ou deux pas devant toi. Elles t’inspireront, sans te donner l’impression d’être largué·e.
Célébrer ses propres victoires, même minuscules 🎉
On a tendance à sous-estimer ce qu’on accomplit. Alors que chaque petit pas compte. Prends le temps de célébrer, car cela nourrit l’estime de soi. Et plus tu vois tes progrès, moins tu as besoin de te comparer.
Adopter une mentalité de croissance 🚀
La comparaison devient toxique quand tu crois que tes capacités sont figées : “Elle est meilleure, donc je serai toujours derrière.”
Avec une mentalité de croissance, tu changes de regard : “Ok, je ne sais pas encore faire… mais je peux apprendre.”
Et ça, ça casse le pouvoir paralysant de la comparaison. Parce que oui c’est bête mais en tant qu’êtres humains on a une faculté incroyable : celle d’apprendre chaque jour. Alors oui, tu apprends en faisant, tu apprends en te formant, bref, tu es loin d’être figé·e.
Redéfinir ses objectifs 🎯
Se comparer, c’est souvent oublier ce qu’on veut vraiment. Tu poursuis les objectifs des autres, pas les tiens. Résultat : frustration assurée.
👉 Exemple concret : Tu n’as peut être pas forcément envie de remplir une salle de 200 personnes. Ce qui peut te motiver, c’est l’impact profond sur quelques client·es. Et ça, ce n’est pas moins valable.
Pratiquer la bienveillance (avec soi et les autres) ❤️
Se comparer, ça peut vite tourner en critique: contre soi, contre les autres. L’idée, c’est de pratiquer un peu plus de douceur.
Alors au lieu de te dire “Ils ou elles font mieux que moi”, apprends à dire : “Ils ou Elles montrent que c’est possible. Donc je peux, moi aussi.” Ça change tout.
Créer un environnement qui te soutient 🌈
On sous-estime l’impact de notre entourage. Si tu passes tes journées à suivre des comptes qui te font sentir nul·le, il est temps de faire un peu de tri.
👉 Conseil concret : désabonne-toi des comptes qui te plombent. Garde ceux qui t’inspirent, t’apaisent, ou te donnent de l’énergie.
Et surtout entoure-toi de personnes qui comprennent tes galères. Un groupe d’entrepreneurs au même stade, un·e mentor, une communauté bienveillante. Ça fait une énorme différence.
Se rappeler que chacun·e a ses propres luttes 🤐
C’est probablement le rappel le plus apaisant. Derrière les beaux posts LinkedIn ou Insta, il y a des nuits blanches, des doutes, des ratés. Tout le monde a ses galères, elles sont juste moins visibles.
Alors quand tu vois des coachs poster des résultats mirobolants. Garde en tête qu’eux aussi galèrent parfois à remplir un atelier ou à trouver de la stabilité. Simplement, ça ne se voit pas en ligne.
Comparaison et entrepreneuriat : 🎲 Petit exercice à tester dès ce soir
Prends une feuille et trace deux colonnes.
- Dans la première, écris trois situations récentes où tu t’es comparé·e à quelqu’un·e.
- Dans la deuxième, note ce que ça dit sur TOI : un désir, une valeur, une envie.
Exemple :
- “Je me suis comparé·e à une coach qui a rempli son programme.” → Ça veut dire que je rêve de créer une offre qui attire.
- “Je me suis comparé·e à un thérapeute qui fait des conférences.” → Ça veut dire que j’ai envie de partager à plus grande échelle.
Tu verras : derrière chaque comparaison, il y a une info précieuse. Si tu la traduis en objectif personnel, ça devient un moteur.
Comparaison et entrepreunariat : Le mot de la fin
Alors, est-ce que la comparaison est toujours l’ennemie jurée des entrepreneur·euses ? Pas forcément. Comme Simba, on peut perdre confiance quand on se compare à Mufasa. Mais comme lui, on peut aussi finir par comprendre qu’on a notre propre voie à tracer.
La comparaison est là, qu’on le veuille ou non. La vraie différence, c’est la manière dont on l’utilise. Si tu la subis, elle te ronge. Si tu l’apprivoises, elle devient un moteur. À toi de choisir si tu veux qu’elle t’alourdisse… ou qu’elle te propulse. Une option est plus cool que l’autre non?
Prêt·e à passer à l’étape suivante ?
Réserve ton appel découverte !
- Tu réserves ton appel en ligne (Calendly), en répondant à quelques questions.
- Tu nous exposes ta situation, tes attentes ; on t’explique notre approche.
- On vérifie que le “match” est bon entre nous. (C’est important si on veut bien travailler ensemble !)
- Si tout est ok, on planifie la première séance.
Comparaison et entrepreunariat : Pour aller plus loin (et arrêter de scroller Insta pour rien)
Tu veux creuser le sujet sans tomber dans un tunnel de jargon, on a c qu’il te faut! Voici une petite sélection testée et approuvée. Des séries, films, talks, bouquins et même un conte qui mettent la comparaison en pleine lumière. Spoiler : ça pique parfois, mais c’est bien plus digeste que ton fil LinkedIn.
- 🎥 Black Mirror, épisode “Chute libre” (Nosedive) : Bienvenue dans un monde où tout le monde se note… tout le temps. Imagine Tinder, LinkedIn et TripAdvisor fusionnés, puissance 1000. Résultat : une société où chacun vit pour la validation des autres. Terrifiant… et étrangement familier.
- 🎤 La Leçon – Podcast de Pauline Grisoni : Un podcast français où les invité·es racontent leurs échecs transformés en leçons. Le parfait antidote au culte du “success story” permanent. Tu réalises vite qu’on est tous·tes humains, même ceux qu’on admire.
- 🎬 Moi, belle et jolie (I Feel Pretty) – avec Amy Schumer : Une comédie qui tape là où ça fait mal : notre obsession de l’image et de la comparaison. Amy Schumer y incarne une femme qui croit soudain être “canon”… et qui réalise que tout est une question de regard sur soi. Léger en surface, mais pas si bête.
- 🎤 TEDx – Tiffany Peterson, “The Comparison Crisis” : Comparaison = crise silencieuse. Tiffany t’explique sans filtre comment ce réflexe te bouffe la vie… et comment reprendre les commandes. Cash, efficace.
- 🎤 TEDx – Man To Ip, “Comparison can be toxic, here is how I overcome it” : Pas de grandes théories : Man To Ip raconte comment il a dompté la comparaison dans son propre parcours. Simple, concret, applicable dès demain.
- 📚 The Comparison Cure – Lucy Sheridan : Un livre qui ne tourne pas autour du pot : pourquoi on se compare, comment arrêter, et surtout comment transformer ça.
- 📖 Le Vilain Petit Canard – Hans Christian Andersen : Le classique anti-comparaison avant l’heure : on te répète que tu es “moins que”… jusqu’au moment où tu réalises ta vraie nature. Parfait pour rappeler que se mesurer aux autres peut te faire oublier qui tu es.