Hello, hello, j’espère que tu vas bien. Aujourd’hui, c’est Nora qui te parle et on va parler d’un sujet qui me touche personnellement : les HPI et l’entrepreneuriat.
Tu vois Sherlock Holmes ? Le gars capable de voir un détail invisible à l’œil nu et de remonter toute une histoire en trois secondes chrono. Eh bien, quand j’ai découvert que j’étais HPI (aka “haut potentiel intellectuel”, ou “surdouée” si tu veux faire peur aux dîners de famille), j’ai eu un peu cette sensation-là. Un cerveau qui carbure à 200 %, mais pas forcément livré avec le mode d’emploi. Comme si un petit Sherlock squattait mon cerveau en permanence. Super utile pour analyser, comprendre, anticiper… un peu moins pratique quand tu voudrais juste dormir tranquille sans refaire le monde à 2h du mat’.
Et spoiler : est-ce que ça a changé ma vie ? Absolument pas.
Je n’ai pas ouvert les yeux un matin en me disant “hallelujah, tout s’explique, ma vie est transformée”. Non. Mais ça m’a permis de comprendre mon fonctionnement. Cela m’a permis de me poser (enfin) les bonnes questions. De mettre des mots sur certaines façons de réagir, sur ce cerveau qui ne s’arrête jamais (même quand j’aimerais bien dormir tranquille). Et surtout, ça m’a permis d’appréhender l’entrepreneuriat autrement.
Parce que, si toi aussi tu te sens normalement étrange ou étrangement normal·e, tu vas sûrement te retrouver dans mon histoire.
Casser les clichés sur les HPI : non, on n’est pas tous des Einstein en puissance
Quand on parle de HPI, l’image qui revient souvent, c’est le génie fou. Les cheveux ébouriffés façon Einstein, les yeux dans le vide, la tête dans les étoiles, et surtout une passion dévorante pour les équations.
Franchement ? Ça ne m’a jamais collé à la peau.
Moi, c’était plutôt :
📚 lire des bouquins à la pelle,
🎶 écouter des sons des années 70 ou 90 et me passionner pour l’histoire de France et du Monde
🎨 m’émerveiller devant l’art (l’Art avec un grand A),
✍️ écrire, imaginer, inventer des histoires : dans ma tête il y a 1000 One Piece.
🎞regarder des reportages animaliers sur les dos argentés
👚regarder des catwalks des années 90
Oui, j’ai toujours aimé les maths ou plutôt je ne les ai jamais détestées. J’étais même bonne élève, souvent avec d’excellentes notes, mais sans passion particulière sauf la littérature of cooourse. À l’école, j’étais la fille un peu chiante qui bossait sans trop forcer, mais qui s’en fichait un peu. Mon truc à moi, ce n’était pas de briller sur une intégrale, c’était de me plonger dans mes centres d’intérêt perso : littérature, musique, créativité.
J’ai grandi comme ça, avec cette impression d’être “un peu à côté” socialement. Ex-timide, introvertie assumée, un peu barrée parfois, “normalement étrange” le reste du temps. Mais je n’ai jamais souffert de mon introversion. Bien au contraire : j’ai toujours aimé ma propre compagnie. Le silence ne m’a jamais fait peur. C’est surtout les autres qui n’ont jamais vraiment compris pourquoi je préférais rester chez moi à réfléchir au sens de la vie plutôt que sortir boire un verre en terrasse. Mais ça c’est encore une autre histoire
👉 Bref, pas le cliché HPI qu’on s’imagine. Et c’est important de le dire : il y a autant de profils HPI qu’il y a de personnes.
HPI : Quand les études ne collent pas avec ta personnalité
Comme beaucoup, j’ai suivi le chemin “logique”. J’ai fait des études de finance et de compta à Dauphine aka Daudau pour les intimes. Parce que ça ouvre des portes, parce que c’est “sérieux”, parce que ça rassure.
Mais au fond, je savais que ce n’était pas moi.
Résultat : un malaise qui s’installe. Cette impression de m’être voilée la face. Et à la sortie des études, le drame : trouver un travail dans une voie qui ne me ressemblait pas. J’ai glissé doucement vers une mini-dépression. Le genre de période où tu te demandes : “Ok, j’ai coché toutes les cases, et maintenant quoi ?”.
C’est à ce moment-là que j’ai passé ce fameux test HPI. D’abord en rigolant, en me disant : “Mais qu’est-ce que je fous là ?”. Et puis le verdict est tombé : HPI.
Sur le coup, je ne vais pas mentir, ça m’a paru bizarre. J’étais persuadée d’avoir croisé des HPI “classiques” dans ma vie, et je ne pensais pas leur ressembler. Mais finalement, ce test a mis des mots sur beaucoup de choses : ma créativité débordante, mon côté perfectionniste, ma capacité à apprendre vite, ma mémoire mon besoin d’indépendance.
Et surtout, ça tombait pile au moment où je me lançais dans l’entrepreneuriat.
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Cliquer ici pour y accéderLes super-pouvoirs d’un·e HPI en entrepreneuriat
Être HPI, c’est un peu comme avoir un processeur dernière génération dans la tête.
Ça va vite. Très vite. Trop vite parfois. Mais dans l’entrepreneuriat, ça peut être un atout redoutable. Voici comment ça s’est traduit pour moi.
Hpi et entrepreneuriat : anticiper trois coups en avance (aka le cerveau Tetris 🧩)
Quand j’ai lancé Smooth Ta Boîte avec la maman, je n’ai pas foncé tête baissée comme beaucoup d’indés. Non. J’ai compris direct qu’être dans l’entrepreneuriat, c’était un métier à part entière. Et il faut être honnête, ce métier, on ne nous l’apprend pas toujours à l’école (voire jamais). Mais oklm, mon cerveau avait déjà imaginé toutes les catastrophes possibles et trouvé un plan B, C, D… et même Z.
- Benchmark réalisé avant même d’avoir un premier client.
- Procédures écrites comme si j’avais déjà une équipe de 50 personnes.
- Systèmes posés alors que je n’avais qu’une to-do liste sur mon bureau.
Cet instinct d’anticipation, je le vois aujourd’hui comme une arme à double tranchant. D’un côté, ça m’a évité des galères monumentales (les légales, les contrats foireux, les process bancals). Mais de l’autre, ça m’a parfois épuisée avant même d’avoir commencé.
HPI entrepreneur·e : Avoir 150 000 idées à la seconde (le génie créatif… et dispersé ✨)
Être HPI, c’est avoir un cerveau qui brainstorme 24h/24.
Je peux être en train de cuisiner et paf 💥 une idée d’offre. En pleine séance de sport et bam 💡 une nouvelle stratégie. Au moment où je devrais dormir et hop 🔄 mon cerveau lance une hypothèse farfelue sur le futur du de l’entrepreneuriat.
Tu connais ça ? Les 150 000 idées à la seconde ?
C’est génial, parce que :
- Tu ne manques jamais d’inspiration.
- Tu as toujours une longueur d’avance.
- Tu crées des projets originaux, qui sortent du lot.
Mais c’est aussi… une sacrée galère.
Parce que tu peux partir dans des scénarios improbables (moi qui me perds à imaginer des systèmes entiers juste pour une mini-idée).
Ou parce que tu te disperses : tu touches à tout, tu veux tout lancer, et parfois tu t’épuises dans des pistes que tu ne mèneras jamais à terme.
Il faut apprendre à trier, structurer, prioriser. Sinon, ton cerveau devient ton pire ennemi.
HPI aka être un vrai couteau suisse 🔧
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours rêvé d’être un couteau suisse d’avoir pleins de connaissances et de compétences bref une sorte de Jack of all trades mais version archi quali. j’avais soif d’apprendre quoi. Or HPI + entrepreneuriat = combo parfait pour devenir un·e caméléon.
Dans une seule journée, je peux :
- Écrire un article (comme celui que tu lis 👀),
- Monter un plan stratégique,
- Gérer de la paperasse comptable,
- Imaginer une campagne Insta,
- Et brainstormer un futur produit.
- Avoir des call avec des client·es
Et bien sûr en tant que HPI faaaan de multitâches. Je n’ai jamais eu besoin de me concentrer sur une seule tâche. Au lycée déjà, je révisais en musique, en gribouillant, en envoyant des textos. Aujourd’hui, c’est pareil : j’ai besoin de jongler. Ça ne me parasite pas, au contraire, c’est mon équilibre.
Là où d’autres crient au “multitasking qui flingue la productivité”, moi je le vois comme un mode de vie. C’est mon fonctionnement, point. Et l’entrepreneuriat me permet justement de l’assumer pleinement.
HPI et entrepreunariat : Un apprentissage ultra-rapide 🚀
Un autre avantage du HPI : la vitesse d’apprentissage.
Besoin de comprendre un nouveau logiciel ? Une après-midi et c’est plié.
Besoin d’absorber un sujet de fond ? Quelques reportages, des bouquins, et hop, c’est intégré. Car oui s’il y a bien un cliché des HPI qui me correspond parfaitement c’est la mémoire de l’espace. Depuis mon plus jeune âge, j’ai hérité de 2 surnoms : “la mémoire” et “la machine à écrire”. Donc, c’est pas pour rien. Je me rappelle encore des dates d’anniversaires de mes camarades de grande section maternelle. J’étais cette meuf un peu barjo, qui n’avait pas besoin du code en partiels de droit parce qu’elle connaissait tous ses articles par cœur à la virgule près.
C’est ce qui m’a permis de toucher à tout : marketing, vente, organisation, seo, storytelling… même des choses qui, au départ, n’étaient pas “mon truc”.
En entrepreneuriat, où tu dois jongler avec 10 casquettes différentes, c’est un sacré super-pouvoir.
Aimer sa propre compagnie (et jongler avec l’incompréhension des autres) 🤐
Un autre point clé : l’isolement.
Alors oui, beaucoup d’entrepreneur·es en souffrent. Mais moi, pas vraiment. J’ai toujours aimé être seule, j’ai toujours kiffé ma propre compagnie. Cela va sans doute paraître hyper narcissique mais si je pouvais marier ma propre personne, je le ferais.
Et puis je bosse avec ma maman, donc je ne suis pas totalement isolée non plus.
Mais je ne vais pas mentir : au début, quand tu bosses des heures sur ton projet, les autres ne comprennent pas forcément ce que tu fais. Tu leur expliques que tu montes une boîte, et on te répond “ah, donc tu es au chômage ?”.
Cette incompréhension peut peser. Et surtout, tu n’es pas toujours aussi dispo physiquement et émotionnellement que tes proches le voudraient. Parce que oui, au début du moins quand tu démarres un projet quel qu’il soit, entrepreneuriat ou non, tu bosses beaucoup tu mets beaucoup d’effort pour avoir un résultat pas trop dégueu. Mais ça les autres ne le comprennent pas toujours.
De mon côté, je l’ai bien vécu, parce que l’introversion ne m’a jamais posé problème. Mais c’est un vrai sujet : apprendre à assumer ton isolement choisi, tout en gérant l’incompréhension de ton entourage.
Un moteur puissant : la passion 🔥
Quand je me lance, je me lance à fond.
Je suis incapable de faire les choses à moitié. Et ça, c’est un moteur énorme pour avancer, même quand c’est difficile. Alors quand tu crées ta propre boîte, tu as la chance de t’investir à fond sur un projet qui te ressemble à 100% et ça c’est le kiff ultime de HPI qui veut s’épanouir dans son travail.
Ce côté passionnel, obsessionnel parfois, m’a toujours permis d’aller au bout de mes projets. Oui, même quand j’échoue. Certes je râle. Mais surtout, je cherche directement à comprendre ce qui a pêché. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné, qu’est-ce que je pourrais faire pour que tout cela fonctionne mieux à l’avenir. Je comprends, j’apprends, j’anticipe et surtout j’y retourne toujours. Car oui je ne supporte jamais le fait de rester sur un échec.
HPI et entrepreneuriat : Les galères quand ton cerveau va trop vite
Parce que oui, soyons honnêtes : être HPI ne transforme pas la vie en boulevard pavé de succès. Ça donne des facilités, mais ça s’accompagne aussi de sacrés boulets. Et crois-moi, je les ai bien traînés.
- Le perfectionnisme : retarder des projets par peur que ce ne soit pas “assez bien”.
- La dispersion : perdre de l’énergie à courir après 1000 idées.
- Le burnout frôlé : apprendre à dire stop, à ralentir, à poser des limites.
- Le cerveau en surtension : hypothèses alambiquées, nuits passées à résoudre des énigmes logiques au lieu de dormir.
Le perfectionnisme, aka mon saboteur préféré 🎯
Si tu es HPI, il y a de grandes chances que tu connaisses ce problème : tu veux que tout soit nickel avant de montrer ton travail. Et dans l’entrepreneuriat, c’est un vrai frein.
J’ai perdu un temps fou à retravailler des détails insignifiants :
- mail de newsletters retouché 15 fois,
- une page web peaufinée à l’excès,
- un accompagnement que je n’osais pas lancer parce que “pas encore assez bien”.
Le pire ? Cette exigence, je la tournais surtout vers moi-même. Envers les autres, j’ai toujours été bienveillante, quoique parfois beaucoup casse coui**** quand même. Mais moi ? Tolérance zéro.
Ce perfectionnisme a retardé des projets, m’a épuisée, et m’a empêchée d’oser. Jusqu’à ce que je comprenne une règle simple : la perfection n’existe pas. Lancer imparfait vaut mieux qu’attendre l’impossible. C’est dur à avaler quand ton cerveau crie “tu peux mieux faire”, mais c’est la seule façon d’avancer. Et puis de toute façon, au bout d’un moment tu n’as juste pas le choix, sinon tu reste au stade brouillon toute ta vie…
La dispersion façon puzzle éclaté 🧩
Être HPI, c’est avoir 150 000 idées à la seconde. Dit comme ça, ça sonne cool. Dans les faits, ça peut vite devenir chiant.
Moi, je peux :
- noter 5 idées de projets avant même de prendre mon petit dej,
- imaginer 3 business models en pleine séance de sport,
- et me coucher en ayant rédigé dans ma tête la stratégie d’un futur accompagnement… qui ne verra jamais le jour.
Cette richesse d’idées est une bénédiction et une malédiction. D’un côté, ça m’offre une créativité sans fin. De l’autre, ça me fait perdre du temps à m’éparpiller. Certaines journées, j’ai l’impression de m’être épuisée à penser, sans avoir vraiment avancé.
Il a fallu que j’apprenne à trier, structurer, prioriser. Pas simple, mais vital. Sinon, ton cerveau devient ton pire ennemi.
HPI entrepreneur·e : L’ombre du burnout 🔥
Je ne vais pas tourner autour du pot : j’ai failli y passer surtout au moment du lancement. Pas au sens médical extrême, mais j’ai clairement senti la pente.
Après mes études, j’ai déjà traversé une mini-dépression. En entrepreneuriat, rebelote : ce cerveau qui tourne trop vite, qui anticipe tout, qui veut tout gérer parfaitement, ça m’a poussée au bord du burnout.
Tu te lèves fatiguée, tu bosses sans pause, tu ressasses sans fin. Et même quand ton corps crie stop, ton esprit refuse de ralentir. Je me suis reconnue dans les signes : irritabilité, insomnie, sensation de porter le poids du monde. Paradoxal pour quelqu’un qui aide les indés à trouver leur équilibre relatif? Mais oui personne n’est à l’abri et le danger surtout quand tu es en phase préparatoire de quelque chose, c’est de tout simplement faire trop en espérant que ça passe. Mais sorry au bout d’un momen, même si ta tête continue, ton corps te lâche. Et tu sais quoi? C’est tant mieux! Alors j’ai pris des pauses, parfois de longues pauses allant de quelques jours. Je coupais tout, et comme par hasard quand je revenais ça allait mieux.
Heureusement, j’ai réussi à lever le pied avant la casse. Mais cette expérience m’a appris une chose essentielle : tu n’es pas ta boîte. Tu ne peux pas tout contrôler, tout prévoir, tout réussir en même temps. Et surtout, tu as le droit de souffler.
L’isolement, même quand tu aimes ta propre compagnie 🤐
Je l’ai dit : je suis introvertie. Je n’ai jamais souffert de ma solitude. J’aime être seule, je kiffe ma propre compagnie, je peux passer des heures plongée dans mes pensées sans me lasser.
Mais l’entrepreneuriat, c’est une autre histoire.
Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’être seule physiquement, mais aussi d’assumer seule toutes les décisions, les doutes, les risques. Quand tu es ton propre boss, il n’y a personne au-dessus de toi pour valider, rassurer, cadrer. Et parfois, ce vide pèse.
Moi, j’ai longtemps tenu grâce à mon côté “ex-timide apprivoisée”. J’avais appris à fonctionner seule. Mais même pour moi, il y a eu des moments d’isolement professionnel difficiles. Des moments où tu aurais aimé partager un doute, brainstormer à deux, ou juste sentir qu’on comprend ce que tu traverses..
HPI entrepreneur·e : Un cerveau qui s’emballe trop vite ⚡
Autre galère : mes hypothèses alambiquées. Mon cerveau adore imaginer des scénarios complexes, bâtir des théories, décortiquer le moindre détail. C’est passionnant… et épuisant.
Je peux passer une heure à envisager toutes les issues d’un simple choix (genre : “dois-je poster cet article mardi ou jeudi ?”). Et forcément, ça ralentit.
Ajoute à ça mon rituel nocturne chelou : m’endormir en faisant du calcul mental ou en résolvant des énigmes logiques. Oui, c’est mon idée de la détente. C’est drôle à raconter, mais quand ton esprit ne coupe jamais, ça use. Oui, parce que se réveiller en plein milieu de la nuit pour noter une idée soit disant géniale n’est pas si génial que ça en vrai.
Apprivoiser son HPI pour mieux entreprendre
Avec le temps, j’ai compris que mon HPI, ce n’était pas une étiquette magique, ni une fatalité. C’était un kit de départ : des forces, des faiblesses, des bizarreries. Le tout, c’est d’apprendre à l’utiliser pour que ça serve ton projet… au lieu de te cramer. Voilà ce que j’ai appris en chemin.
- Accepter l’imperfection : lancer imparfait vaut mieux que rêver parfait.
- Structurer sa pensée : noter, trier, prioriser, canaliser.
- Apprendre à ralentir : accepter de ne pas être une machine.
- Valoriser ses différences : ce que tu prends pour un défaut est ton différenciateur.
- Savoir s’entourer : même si tu aimes être seul·e, ne porte pas tout sur tes épaules.
- Ne pas confondre ta boîte et ta vie : ton business n’est pas ton identité, juste une partie de ta vie.
Accepter l’imperfection comme un vrai levier ✅
Moi, la perfectionniste chronique, j’ai fini par comprendre : si tu attends que tout soit parfait pour te lancer, tu ne te lanceras jamais.
En entrepreneuriat, l’imperfection n’est pas un défaut, c’est une stratégie.
Tu testes, tu ajustes, tu améliores. C’est le seul moyen d’avancer vite.
Aujourd’hui, quand mon cerveau me dit “ce n’est pas assez bien”, je réponds : “Peut-être. Mais c’est fait.” Et ça suffit.
HPI et entrepreneuriat : Structurer sa pensée (sans tuer la créativité) 🗂️
Le problème d’avoir 150 000 idées à la seconde, c’est que tu finis par courir dans tous les sens. J’ai dû apprendre à poser des priorités, à organiser mon cerveau.
Concrètement :
- Je note tout (absolument tout).
- Je choisis 3 priorités max par jour.
- Je garde un “parking à idées” où je stocke les fulgurances… sans les traiter tout de suite.
Ça ne tue pas ma créativité, au contraire : ça me permet de la canaliser. Parce qu’une idée, sans exécution, reste juste… une idée.
Apprendre à ralentir (même quand ton cerveau dit non) 🛑
Ça a été le plus dur. Quand ton esprit carbure non-stop, apprendre à lever le pied, c’est presque contre-nature.
Mais j’ai compris que je ne pouvais pas tout anticiper, tout contrôler, tout réussir d’un coup. Alors j’ai intégré de vrais moments off.
Pas de miracle : ça passe par des micro-pauses, par accepter que certaines tâches attendent, par couper les notifications. Et surtout, par rappeler à mon cerveau qu’il n’est pas seul maître à bord.
Aujourd’hui, j’accepte que mes soirées ne soient pas toutes productives. Je peux lire un roman juste pour le plaisir, binge-watcher une série, ou… résoudre une énigme logique dans mon lit (mon petit rituel chelou pour m’endormir 😅).
HPI et entrepreneuriat : Valoriser ses différences (aka ton super-pouvoir unique) 🌟
Longtemps, j’ai cru que mon côté “barrée”, “étrangement normale”, c’était un défaut.
Aujourd’hui, je sais que c’est ma marque de fabrique.
Être HPI, c’est avoir un angle de vue différent, une créativité atypique, une énergie qui surprend. Et c’est exactement ce dont l’entrepreneuriat a besoin : de l’originalité, de l’audace, une vision qui sort du lot.
Ton cerveau ne fonctionne pas comme les autres ? Tant mieux. C’est ce qui fait que ta boîte sera différente.
Savoir s’entourer (même quand tu aimes être seul·e) 👥
Même si j’aime travailler seule, même si je kiffe ma propre compagnie, j’ai compris que je ne pouvais pas avancer uniquement dans ma bulle.
C’est là que travailler avec ma maman a été une vraie chance. Parce que même si je ne souffre pas de solitude, partager, confronter les idées, co-construire, ça change tout.
Et plus largement, s’entourer d’autres indépendants, de mentors, de gens qui comprennent tes galères, c’est vital. Ça ne veut pas dire “être tout le temps entourée”. Ça veut dire ne pas porter tout, absolument tout, seule.
HPI et entrepreneuriat : Ne pas confondre ta boîte et ta vie 🔄
Dernière leçon (et pas des moindres) : ta boîte, c’est une partie de ta vie, pas toute ta vie.
Quand tu es HPI, tu as tendance à tout vivre à fond, à mélanger identité et projet. Mais si ta boîte tombe, toi tu restes.
Cette distinction, j’ai mis du temps à la comprendre. Mais elle m’a sauvée de l’épuisement.
Le mot de la fin : être HPI et entrepreneur·e, bénédiction ou galère ?
Alors, verdict ? Être HPI, ça aide ou pas pour entreprendre ?
La réponse, tu l’as devinée : les deux.
Ton cerveau peut être ton meilleur allié comme ton pire ennemi.
Il te donne une vision ultra-rapide, des idées en pagaille, une créativité hors norme. Mais il peut aussi t’entraîner dans le perfectionnisme, la fatigue, la dispersion.
Moi, j’ai appris à faire avec. À apprivoiser mon fonctionnement au lieu de le subir. À accepter d’être cette personne un peu “normalement étrange, étrangement normale” (et franchement, je préfère ça à “moule standard” 😏).
Et si je devais résumer en une phrase ?
👉 Être HPI ne fait pas de toi un·e super-entrepreneur·e. Ça fait juste de toi un·e entrepreneur·e avec des cartes différentes. À toi d’apprendre à les jouer.
Prêt·e à passer à l’étape suivante ?
Réserve ton appel découverte !
- Tu réserves ton appel en ligne (Calendly), en répondant à quelques questions.
- Tu nous exposes ta situation, tes attentes ; on t’explique notre approche.
- On vérifie que le “match” est bon entre nous. (C’est important si on veut bien travailler ensemble !)
- Si tout est ok, on planifie la première séance.
HPI et entrepreneuriat : Pour aller plus loin (sans bullshit, promis ✋)
Si tu veux creuser le sujet sur les HPI en entrepreneuriat, voici quelques ressources qui m’ont vraiment marquée. Pas de jargon indigeste, juste des pistes utiles (et parfois surprenantes) :
- 📖 Christel Petitcollin – Je pense trop : comment maîtriser ce mental envahissant : Si tu as l’impression que ton cerveau tourne en boucle et t’empêche de respirer, ce livre est une vraie bouée de sauvetage. Christel Petitcollin explique avec simplicité comment apprivoiser ce mental envahissant et reprendre le contrôle.
👉 Voir le livre - 📚 Monique de Kermadec – L’adulte surdoué : Apprendre à faire simple quand on est compliqué : Tu crois que tu es juste “compliqué·e” ? Kermadec t’explique que non : c’est juste ton cerveau qui joue dans une autre cour. Un bouquin rassurant et déculpabilisant.
👉 Voir le livre - 🧠 Mensa France : Le club officiel des HPI. Spoiler : tu ne vas pas y trouver une bande d’Einstein en herbe, mais des profils ultra-variés. Si tu veux rejoindre la communauté, c’est par là.
👉 Découvrir Mensa France - 🎧 Podcast « Les idées reçues sur le HPI, Haut Potentiel Intellectuel » – Grand bien vous fasse !, France Inter : Marre des discours TikTok du type “si tu réfléchis beaucoup, tu es sûrement HPI” ? Alors cette émission est un antidote parfait. Avec la psychologue Nathalie Clobert, France Inter démonte un par un les clichés autour du haut potentiel et explique ce que ça veut dire… et surtout ce que ça ne veut pas dire. De quoi remettre les pendules à l’heure sans prise de tête.
👉 Écouter l’épisode - 🎥 TED Talk — The Power of Introverts, Susan Cain : Si tu t’es déjà senti·e “trop calme pour réussir”, ce talk est fait pour toi. Susan Cain redonne ses lettres de noblesse à l’introversion et explique pourquoi les cerveaux qui aiment le silence sont souvent ceux qui construisent les projets les plus puissants. À regarder quand tu culpabilises de préférer ton canapé à un afterwork networking.
👉 Regarder sur TED